Ardèche HebdoUne fable poétique et écologique propre à séduire toutes les générations
- Création 2020
- Tous publics à partir de 3 ans
- Durée 35 mn suivi par la manipulation d’un manège d’ombres
- spectacle pour salle uniquement
Dans un rêve éveillé, une jeune fille découvre l’univers des ombres et de la lumière. Curieuse comme Alice, elle décide de traverser l’écran pour découvrir des personnages et fééries propres à nous faire…rêver! Une fable toute en douceur et riche en artifices.Rêve ton monde, un univers tout en poésie
Démarche artistique
Jouer, tisser un spectacle en partant de trois années de recherche autour des ombres, des reflets et des lumières.
Crédits photos : Loïc Vernay
Après une formation avec JP. Lescot et la Cie E. Valantin, Fabienne Chazel accumule les recherches et les silhouettes avec la velléité de créer un spectacle à partir de l’ombre. Mais l’ombre exige du temps et un espace de travail que la Cie Zinzoline leur propose en décembre 2019, offrant à la Cie Tout Cour plus d’un mois de résidence de travail.
La Magie de l’ombre chinoise nous a conduit dans l’univers du rêve.
En 2016, le Cie avait crée un manège d’ombres chinoises, installation interactive onirique que chacun pouvait venir manipuler afin de voir sortir de la lumières des ombres projetées. Cette machine est devenue notre machine à Rêves, bouquet final de ce temps suspendu, interactif, c’est à dire qu’il est proposé aux enfants de venir tourner la manivelle, de devenir acteur de cette féérie.
Nous avons d’ailleurs poser autour de nous la question « tu rêves d’un monde comment ?», en enjoignant nos interlocuteurs petits et grands à continuer la phrase de manière positive et nous avons constaté qu’il était très difficile d’être dans la spontanéité pour répondre à cette question
Intention
Lors des fêtes de Noël 2019, mon fils de 7 ans m’a demandé : « C’est quoi la féérie ». Pour moi, c’est par exemple, une petite cascade qui coule au milieu d’une forêt avec le soleil qui fait étinceler les mousses de toutes les couleurs. Alors faire référence à ce noël de la consommation que nous propose notre société était impossible et j’ai eu envie de lui transmettre le message que nous vivions chaque jour dans cette féérie à condition de pouvoir accueillir la nature, de savoir la regarder, la contempler.
Tout dépend du regard que l’on porte sur le monde.
C’est ce message là que nous avons tenté de porter dans cette fable visuelle et gestuelle.
Le regard porté sur le monde actuel peut être très mortifère et nous tenons avec la conviction que nous pouvons, voire devons, rêver notre monde pour pouvoir le transformer.
Déjà avec les 2 Peintres, l’idée était de pouvoir choisir les couleurs de notre vie et d’accueillir cette diversité.
Avec « Rêve ton Monde et les ombres », nous nous situons entre rêve et réalité, devant l’écran ou derrière et nous jouons sur plusieurs dimensions afin d’inviter le spectateur dans une perte de repères et de magies visuelles qui transforme sa perception du monde.
Démarche pédagogique autour du spectacle
Notre proposition est de Ré inventer le monde ensemble ! Proposer au public de changer de point de vue : Lors de la représentation théâtrale, nous proposons aux enfants de venir animer avec nous la machine à rêves, c’est à dire de sortir de sa position de spectateur pour devenir acteur.
Aller plus loin dans cette démarche d’écoute et d’échange
Réalisation d’ombres chinoises : en demandant aux enfants voire aux adultes accompagnateurs de créer une silhouette/ombre d’un rêve qui pourra prendre place dans la machine à rêves elle même.
Par des enregistrements sonores : En interviewant en amont le public, petits et grands voire même vieux « De quel monde rêvez vous ? ». Afin de recueillir les rêves de chacun, il sera demandé que la formulation de la réponse soit exclusivement positive. Il ne s’agit pas d’ôter à la réalité mais de transformer de ré inventer autrement. Le jeu est simple est accessible à tous.
Commentaire : 1
[…] Conception, mise en scène et jeu: Fabienne Chazel et Jean-Christophe CariouCréation musicale: Claire-Michèle Bez.Crédits photo: Loïc Vernay.Site internet […]